Initiative écologique : Vestiaire Collective bannissant les marques de fast fashion
La plateforme en ligne de mode de seconde main Vestiaire Collective, vient de prendre une décision très importante novembre dernier : elle bannit toutes les marques de fast fashion !
L’impact environnemental de la fast fashion
Si certaines plateformes de mode en viennent à bannir les marques de fast fashion, ce n’est pas anodin, aujourd’hui, l’industrie du textile représente 10 % des gaz à effet de serre mondiaux. Ce qui selon l’ADEME, représente un impact plus conséquent que celui du secteur aérien. La fast fashion, cette mode jetable, avec un renouvellement rapide des collections, des produits à faibles coûts et un impact social et environnemental désastreux, représente le côté le moins valorisant de cette industrie.
Voici quelques chiffres pour mieux comprendre ce phénomène :
Chaque année, celle-ci émet plus de 4 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de 50 %. D’après Zéro Waste France, un(e) Français(e) jette en moyenne 7,7 kg de textiles. Niveau production, il faut environ 10 000 litres d’eau pour fabriquer un unique jean, ça représente à peu près 285 douches !
Pour résumer, l’industrie textile et plus spécifiquement la fast fashion, pollue énormément, pour contrer ses effets néfastes, certaines enseignes sont dans l’obligation de bannir certains géants de la mode jetable.
La décision de Vestiaire Collective
En 2022, la plateforme de mode lançait déjà un programme de lutte contre le gaspillage dans la mode. Ce dernier était organisé en trois axes : le rejet de la fast fashion, une collaboration avec la Fondation Or et entreprendre des actions de lobbying.
Aujourd’hui, c’est 30 marques de fast fashion qui ont été banni, dont Zara, H&M, Mango ou encore Abercombie & Fitch.
L’entreprise explique et assume totalement son choix : « La mode rapide est le plus grand défi de l’industrie. Au cours des 15 dernières années, la production mondiale de vêtements a doublé. Nous achetons plus d’articles de mauvaise qualité que jamais, mais nous les utilisons 40 % moins. Chez Vestiaire Collective, nous ne voulons pas faire partie d’un système dépassé et exploiteur. En disant non à la fast fashion et en choisissant plutôt des articles de seconde main, notre communauté change déjà l’industrie de la mode pour le mieux. ».
Vestiaire Collective sensibilise également les consommateurs sur le Black Friday, à travers cette initiative : « Nous vous invitions à participer au mouvement pour faire de cette année un ‘Better Friday’ au lieu d’un ‘Black Friday’. » déclare Maximilian Bittner, le CEO de la compagnie.
Ainsi, pour le bien de la planète, il est primordial de consommer moins et mieux ! Il faut ainsi privilégier la seconde main sans pour autant faire de l’achat compulsif, sous prétexte qu’il s’agit d’un mode de consommation plus écologique !
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