Comment la mode s’engage-t-elle pour le droit des femmes ?
Mode, revendications et droit de la femme ont toujours fait bon ménage. Au début du XXe siècle, les suffragettes s’habillaient de blanc pour obtenir le droit de vote. En mai, les soixante-huitardes brûlaient leurs soutiens-gorges en place publique. Mais qu’en est-il de l’engagement actuel de l’industrie de la mode pour le droit des femmes ?
La mode : partenaire des associations pour les droits des femmes
Les maisons de mode ont multiplié les actions pour venir en aide aux associations protégeant les droits des femmes. Leurs armes ? Des collections capsules innovantes, inspirantes et impactantes révélées à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le 8 mars. Les marques reversent tout ou partie des bénéfices ainsi gagnés à une association partenaire œuvrant pour les droits des femmes.
À titre d’exemple, Etam, célèbre enseigne de sous-vêtements, met à l’honneur les « femmes culottées » en affichant ce slogan sur des tee-shirts blancs en coton et en mettant en place une campagne de photographie avec des célébrités féminines. Les fonds récoltés sont reversés à l’association Solidarité Femmes. Dans la même direction, Monoprix réaffirme la liberté de la femme. Sa collection de tee-shirts aux phrases chocs permet de faire des dons à l’Institut Curie pour la recherche contre le cancer du sein.
La maison Sonia Rykiel s’est aussi engagée dans une lutte contre les violences faites aux femmes. Elle propose une collection de hauts en édition limitée à cent exemplaires pour soutenir les droits des femmes victimes d’abus.
La force des stratèges de la mode au service des droits des femmes
La puissance des grands noms et des marques de mode est souvent venue défendre les droits des femmes avec succès.
On se souvient de la polémique à propos de la tenue en lycra noire de Serena Williams à Rolland Garros. Le commentaire du président de la Fédération de Tennis avait fait se lever les foules. Nike, concepteur de la combinaison, et sponsor de la sportive, avait réagi au moyen d’une publicité choc qui reprenait parfaitement les codes de la marque et se terminait par un slogan engagé : « On peut priver une super-héroïne de son costume, mais personne ne peut lui enlever ses super-pouvoirs ».
Le mouvement MeToo s’est aussi imposé dans l’univers de la mode pour venir soutenir la parole et les droits des femmes. Des actrices de grande renommée étaient venues habillées en noir à l’occasion des Golden Globes, affichant leur soutien et remportant l’approbation de leurs pairs et des spectateurs.
Ces exemples soulignent à quel point mettre les stratégies, les moyens et la renommée des marques de mode au service des droits des femmes, fonctionne et impacte le public. Une nouvelle génération de professionnels de la mode, travaillant dans la communication, le marketing et le digital est prête à utiliser toutes leurs compétences techniques et stratégiques pour les mettre au service des droits des femmes. Pour y arriver, il est nécessaire de suivre une formation professionnalisante selon la modalité de l’alternance dans un établissement spécialisé, comme l’école MODART International.
Lorsqu’elle met en place des actions fortes pour soutenir le droit des femmes, l’industrie de la mode remporte une audience et un impact colossal. Utiliser la force visuelle de la mode est crucial pour véhiculer un message dans une société toujours plus tournée vers les réseaux sociaux et les images.