LENA, la bibliothèque des vêtements
LENA, une bibliothèque de vêtements, voit le jour à Amsterdam dans le but de limiter l’impact environnemental de l’industrie de la mode.
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« Une garde-robe partagée » pour s’habiller de manière durable
LENA, c’est une initiative qui a vu le jour en 2014, l’idée est celle d’Elisa Jansen, de ses sœurs et de son amie. Ensemble, elles ont eu l’idée d’une « bibliothèque des vêtements », c’est-à-dire d’une enseigne proposant des vêtements à la location, en plein cœur de la capitale néerlandaise.
Il s’agit d’un concept comparable à « une garde-robe partagée » avec des vêtements de bonne qualité et surtout, non-issus de la fast fashion, et donc issus de marques durables. Voici ce que met en avant un poster présentant la boutique : « Toujours des nouvelles tenues. Bon pour la planète. Expérimentez avec votre style. Essayez avant d’acheter ».
Chaque vêtement présente sur son étiquette son prix d’achat (souvent assez élevé), car il est aussi possible d’acheter les articles de la bibliothèque, et son prix de location qui varie de 50 centimes à quelques euros. La boutique est également présente en ligne.
Selon Elisa Jansen, « l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde », l’idée de promouvoir une mode durable, dans une société ou la fast fashion fait ravage, devenait donc primordiale.
L’impact environnemental de l’industrie de la mode
Il faut savoir que la production de vêtements dans le monde a doublé entre 2000 et 2014, et qu’une personne achète 40 % de vêtements en plus qu’il y a 15 ans et les conserve moitié moins longtemps.
Comme cité plus haut, l’industrie textile, est bel et bien une des plus polluantes au monde. Elle génère près de 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 par an. Au niveau de la consommation d’eau, le textile occupe la 3e position après la culture du blé et du riz.
Une des matières les plus utilisées dans ce secteur est le polyester, une matière synthétique. Seulement voilà : les vêtements conçus à partir de matériaux synthétiques, relâchent des microfibres plastiques à chaque lavage. C’est ainsi qu’on retrouve 240 000 tonnes de microplastiques dans l’environnement chaque année dans le monde.
Cependant, les matières végétales comme le coton posent aussi un problème, car elles requièrent une grande quantité de pesticides et d’eau douce pour être cultivées.
Le lieu et les conditions de fabrication des vêtements sont aussi problématiques : les marques se tournent vers des pays où les coûts de production sont moindres tels que le Bangladesh ou le Pakistan. Les travailleurs sont souvent surexploités et très mal payés afin de répondre aux demandes grandissantes de l’industrie textile.
C’est pourquoi il est important de revoir notre façon de consommer : acheter moins et mieux, acheter de la seconde main ou envisager la location de vêtements.
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